Je m’étais indigné ici, il y a deux ans, dans un article intitulé « j’ai mal à ma forêt », sur l’état d’entretien catastrophique des forêts domaniales de Compiègne, Laigue et Ourscamps et sur la façon dont l’ONF gérait ses domaines. Les choses se sont améliorées depuis et beaucoup de retard dans l’entretien des massifs a été rattrapé. J’ai du mal à comprendre, néanmoins, pourquoi on continue à procéder à des coupes à blanc que tout le monde désapprouve, y compris de nombreux
techniciens forestiers.
Ces deux photos ont été prises le week-end dernier sur la route départementale 165 qui va de Sempigny à Bailly.
La première est celle d’une parcelle privée, en face du débouché avec la route forestière « dit neuve ». Un vrai massacre, approuvé par la Direction départementale de l’agriculture et par l’ONF dont un agent est venu régulièrement inspecter le chantier mené par une entreprise de la Somme.
La seconde a été prise un peu plus loin, en allant sur Bailly, après le croisement avec la route départementale 48. Cette parcelle appartient à l’ONF et jouxte une autre parcelle qui avait été massacrée dans les mêmes conditions, il y a cinq ans, et qui, depuis, ne ressemble plus à rien.
Il serait bon que les responsables de ces pratiques d’un autre âge s’expliquent publiquement sur ces coupes à blanc qui laissent la forêt à nu et le sol couvert de déchets sur lesquels rien ne pousse vraiment.
Tous les amis de la forêt apprécieraient que l’ONF et les propriétaires de forêt privées aient une gestion plus douce des massifs.
Au fait, où en est la délocalisation à Compiègne du siège national de l’ONF ?