Pour payer les nouveaux transports publics de la ville, la majorité municipale de Noyon va faire voter vendredi un nouvel impôt : le versement transport.
En fait, les entreprises publiques et privées de Noyon payaient déjà cet impôt. Il était perçu par le Syndicat mixte des transports collectifs de l’Oise crée par le Conseil général.
Cette fois, les entreprises de plus de neuf salariés le paieront également à la ville de Noyon. Ceci va doubler l’impôt. Le prélèvement supplémentaire sur ces entreprises sera de 320.000 euros par an (soit 10% de la taxe professionnelle qu’elles payent déjà).
Nous avions déjà dénoncé ici, et en conseil municipal, l’augmentation au 1er janvier de la taxe professionnelle de 7,3% en rappelant que cette décision risquait d’avoir des effets catastrophiques sur les commerces et les entreprises noyonnaises déjà très fragilisés.
Depuis, la situation s’est encore dégradée. Noyon-ville a refranchi le cap des 2.000 chômeurs et des 600 Rmistes, et on parle maintenant de menaces sur l’avenir de Rigida.
Continuer à taper sur la tête des entreprises locales, comme le fait la majorité socialiste, est une grave erreur. On accélère les difficultés de la plupart d’entre elles et on incite les autres à partir ailleurs.
Ce n’est pas ainsi que l’on sortira de la crise et du chômage. Mais c’est ainsi qu’on les aggrave.