Le maire socialiste de Noyon qui n’en finissait pas, vendredi soir, d’expliquer à son conseil municipal pourquoi il refusait désormais la fusion entre les hôpitaux de Compiègne et de Noyon, a fini par péter un plomb.
Après une diatribe d’une heure et demie, il s’en est violemment pris à la Ville de Compiègne qu’il a rendu responsable successivement du départ de BZ, du départ du RMT, et de la mort programmée de l’Hôpital de Noyon pour renforcer celui de Compiègne. « Cela suffit, a-t-il explosé, il y en a marre.. ».
L’opposition UMP a refusé, de son côté, de dire non à la fusion entre les deux hôpitaux qui laisserait celui de Noyon sans aucun service. Elle a aussi fait remarquer que cela ne servait à rien d’attaquer Compiègne. C’est là une manière facile pour l’équipe socialiste de ne pas regarder en face les erreurs accumulées dans ce dossier comme dans d’autres depuis 2008.
Concernant l’hôpital de Noyon, le député communiste tout fier de poser une question au gouvernement sur ce sujet la semaine dernière s’est fait renvoyer dans les cordes par la Ministre de la Santé qui a bien confirmé la poursuite du projet de rapprochement avec l’hôpital de Compiègne.