Le projet de reconversion du site du RMT est en train de tourner à la catastrophe. Le contrat entre l’Etat et la Communauté de communes du pays noyonnais, qui devait être signé en juillet 2009, ne l’est toujours pas. Personne aujourd’hui ne sait quand il pourrait l’être. Les discussions sont dans l’impasse.
L’Etat estime avoir fait tout ce qui pouvait être fait : un contrat de redynamisation, une zone franche de 47 hectares, 8 millions d’euros pour financer des projets, une cession des 47 hectares à l’euro symbolique, un internat d’excellence et son financement (12 millions). Personne n’a eu mieux en Picardie pour le prix de la disparition d’un régiment.
A ce jour, la Communauté de communes, elle, n’a pas rempli sa part de contrat : le préfet attend toujours les financements du Conseil général et du Conseil régional. Il attend également les projets que pourrait accueillir le quartier Berniquet. Le maire socialiste de Noyon affirme en avoir plein les tiroirs. Les maires du noyonnais ne sont au courant de rien. La Préfecture attend depuis des mois des noms et des projets concrets.
Reste aussi à régler la question des bois de Crisolles et de Béhéricourt (237 hectares) que la CCPN voudrait récupérer et que l’Etat hésite à céder à l’euro symbolique, suite à l’affaire de l’hippodrome de Compiègne.
Si rien n’est fait, la situation va rester en l’état. C’est-à-dire que plus rien ne va bouger. Il n’y aura pas de contrat, plus d’aides de l’Etat et le noyonnais n’aura que ses larmes pour pleurer.
Le maire socialiste de Noyon l’a bien compris en se lançant dans des diatribes invraisemblables vis-à-vis du Préfet pour cacher ses propres échecs et ses vraies lacunes.
Tout cela devient du guignol, et le noyonnais s’enfonce un peu plus chaque jour.
J’ai donc décidé de faire bouger les choses, et j’ai pris un certain nombre d’initiatives que je vais mettre en œuvre dès cette semaine, pour tenter de sauver le contrat de redynamisation du site défense (le CRSD). J’y reviendrai ici très prochainement.