Puisque le PS appelait tous les Français à venir choisir, à sa place, le candidat socialiste, moi, comme quelques autres parlementaires de droite, avons encouragé nos électeurs volontaires à aller voter dimanche dernier en faveur de Martine Aubry.
Quitte à choisir son adversaire, autant prendre celle qui nous semble aujourd’hui la plus fragile et la plus vulnérable.
Vu de droite, Hollande est trop fuyant, trop rassembleur et trop prudent, pour ne pas être le plus dangereux en avril et mai prochains.
Avec Martine, au moins, c’est du lourd : les 35 heures, sa gestion de Lille, ses faiblesses vis-à-vis de l’Islam, sa position sur le nucléaire, ses propositions de gauche antédiluvienne. Avec elle, le face-à-face droite/gauche nous réserve de bons moments.
Jusqu’à dimanche soir, je suis donc un supporter de Madame Aubry.
Allez Martine ! Nous, on te veut !