Le conseil municipal a aussi été l’occasion d’un certain nombre d’autres décisions qui illustrent la façon dont la gauche entend gouverner Noyon :
Les indemnités : le maire s’est octroyé une indemnité de 3.731,90 € par mois. Ses neufs adjoints percevront 940,74 €. Douze conseillers municipaux délégués ( !) seront également indemnisés.
Un poste de directeur de cabinet du maire est créé. Il en coûtera 54.000 € par an au budget de la ville. Il s’agit d’un poste nouveau qui permet au maire socialiste de remercier son directeur de campagne qui va enfin pouvoir trouver un emploi. Pierre Vaurs avait, par souci d’économie, renoncé à avoir un collaborateur.
Les Commissions et représentations : la majorité socialiste a tout verrouillé et tout raflé laissant le minimum à l’opposition : 1 siège sur 8 dans les commissions permanentes, alors que le groupe UMP pèse 21 % des sièges. Rien n’a été cédé dans les organismes extérieurs. Aucun siège pour l’opposition (il y en avait 14 à pourvoir) au Comité des œuvres sociales de la ville. Aucun siège (il y en avait 11 à pourvoir) à l’ONS, rien à l’office du tourisme… Une chape de plomb est tombée sur la mairie.
La commission des fêtes de la ville est maintenue, ce qui signifie que Noyon continuera à ne pas avoir de comité des Fêtes indépendant.
Une commission des sports est créée. Les craintes exprimées pendant la campagne électorale sur la survie et l’indépendance de l’Office noyonnais des sports se confirment donc. L’ONS est agonisant.
Le RMT a fait l’objet d’une motion de soutien. Mais il est clair que le maire et sa majorité n’ont aucune stratégie pour sauver le régiment.
Bahlsen (Intersnack) partira bien dans l’Aisne. Le conseil général de l’Aisne s’est battu et a payé pour récupérer les activités de Noyon. Celui de l’Oise est resté immobile.