A quelques jours de Noël, la majorité socialiste et communiste du Conseil général de l’Oise s’est séparée en laissant de beaux cadeaux de Noël aux familles du département : un endettement supplémentaire de 126 millions d’euros et surtout une nouvelle augmentation des impôts de 4,3% pour les familles (en fait 6% en tenant compte de l’augmentation des bases) et de 6,45 % (soit plus de +8% en fait) pour les entreprises.
Et encore, il parait que l’on a eu de la chance : les socialistes voulaient aller jusqu’à +10%. Les communistes ont estimé que c’était insupportable ! Si même les communistes le disent…
Il est certes dommage que la gauche ait pris l’habitude de nous faire tous les ans le même cadeau. La fiscalité départementale aura ainsi augmentée de plus de 40% en tenant compte de l’inflation depuis 2004 ! Tous les ans, c’est la même chose : avant la Noël, la majorité de gauche augmente les impôts, les taxes ou supprime les abattements à la base, selon les années.
Ou va tout cet argent prélevé sur le pouvoir d’achat des familles, on se le demande. Les communes attendent toujours leurs subventions, nos routes sont toujours aussi mal entretenues ou en panne (la déviation de la RN32 par exemple). L’aide sociale se fait toujours à la tête du client.
Alors c’est vrai, il y a les maisons du département (30 maisons achetées, 90 fonctionnaires embauchés pour nos chers élus), de nouvelles voitures de fonction : le président Rome et les 10 vice-présidents ont dorénavant chacun leur berline avec chauffeur et tables ouvertes. En 2009, la gauche a décidé, en plus, de faire cadeau à chaque collégien d’un ordinateur. La mesure coûtera 28 millions d’euros ! Elle vient aussi de décider que l’Oise aurait une télévision départementale (payée par le contribuable) pour assurer la propagande quotidienne de la majorité…
Dire que les mêmes critiquaient hier Jean-François Mancel ! Il est vraiment temps de changer le système des collectivités locales qui empeste le clientélisme et la gabegie… Nicolas Sarkozy a eu raison de lancer, là aussi, une vraie réforme. La gauche, assise sur ses fromages, la combattra bien sûr. J’espère simplement que nous aurons le courage, appuyé par l’opinion, d’aller jusqu’au bout.