C'est tout simplement minable. Mesquin et minable.
L'OPAC de l'Oise a fêté lundi, à Beauvais, son 90ème anniversaire. En pareille circonstance, un président digne de ce nom, aurait invité ses prédécesseurs. Après tout, nous ne sommes que trois encore vivants (Jean-François Mancel, Patrice Fontaine et moi-même). Cela n'aurait pas explosé le budget de l'Office. Et, il est clair que l'histoire et le développement de l'OPAC, nous y avons tous contribué.
Seulement, voilà, André Vantomme n'est pas un président comme les autres. Lui, il fait d'abord de la politique. Il n'a donc invité aucun de ses prédécesseurs (j'ai vérifié). Il les a soigneusement évités.
De quoi avait-il peur ? Que l'on dénonce, sous sa présidence, la politisation de l'Office public ? Que l'on rappelle de quelle façon il a jeté dehors les administrateurs de droite ? Que l'on évoque la dérive de certaines dépenses somptuaires de l'OPAC ? Que l'on parle de la situation dégradée du patrimoine, des hausses exagérées des loyers et des charges ?...
Nous aurions sans doute eu l'intelligence de ne pas gâcher la fête. On a préféré nous bâillonner. Erreur, grave erreur. Cela va nous rendre encore plus vigilants sur ce qui se passe dans les coulisses de cette grande maison que nous aimons et qui, désormais, nous ignore.