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F.M.G

 
 
 François-Michel Gonnot 
 Avocat
 Député honoraire
 
 

mail : gonnot2007@yahoo.fr 

Archives

28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 06:59

Depuis plus de 10 ans maintenant, le maire communiste de Thourotte (qui est pourtant le vice-président du Conseil Général chargé des routes) bloque la construction de la déviation de la 32 de Ribécourt jusqu’à Noyon. Tous les prétextes, même les plus ridicules, ont été bons.

En agissant ainsi, il veut tout simplement se laisser du temps pour faire venir chez lui des entreprises qui, sinon, auraient pu aller sur le Noyonnais.

Il faut maintenant que cela cesse ! C’est l’intérêt supérieur de notre circonscription qui est en jeu. C’est l’emploi que cela pénalise.

Cette déviation est vitale pour le Noyonnais. Il faut donc la faire, et vite !

Il parait que les élections législatives approchant, on laisserait entendre du côté du département que les travaux pourraient maintenant démarrer à l’automne.

Le problème, c’est que cette chanson nous la connaissons par cœur. On nous la chante à l’approche de chaque élection (cantonale, municipale, législative…). Les élections passées, il ne se passe plus rien. Si rien ne se fait à la rentrée, je prendrais toutes les initiatives nécessaires pour que le maire de Thourotte et le Conseil Général arrêtent de se moquer du monde.

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 22:12

Vendredi matin, un commerçant du quartier de la Victoire, à Compiègne, a aperçu M. Cossin, le candidat socialiste, parachuté dans la 6ème circonscription de l’Oise, en train de passer et repasser devant sa boutique et dans le quartier. Au bout de trois heures de ce manège, compatissant, le commerçant a fini par sortir de sa boutique pour aller voir M. Cossin :

-        Alors, qu’est-ce que vous faites M. Cossin ?

-        Ben, je suis candidat aux élections et je fais ma campagne…

-        Oui, je sais, mais qu’est-ce que vous faites exactement ?

-        Je distribue des tracts dans les boites aux lettres, on a presque fini tout le quartier.

-        Mais vous savez, M. Cossin, vous n’êtes pas candidat contre M. Degauchy mais contre M. Gonnot ?

-        Oui et alors ?

-        Ben, vous êtes dans le secteur de M. Degauchy. La Victoire, ce n’est pas la circonscription de M. Gonnot, mais celle de M. Degauchy.

Le parachutiste a remballé ses sacs, dans lesquels ne figurait aucun plan connu de la ville, et est reparti furieux…

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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 23:41

L’entreprise BZ, filiale du groupe Bouygues, ouvrira les nouveaux bureaux de son siège social, le lundi 4 juin au matin, à Margny-les-Compiègne, à l’autre bout du Pont neuf.

Les quelques 280 salariés de l’entreprise noyonnaise finiront leur semaine, vendredi prochain, à Noyon. Le déménagement aura lieu pendant le week-end et les salariés trouveront leurs nouveaux bureaux installés le lundi matin à Margny.

Il en sera alors fini du siège historique de Noyon qui est en vente depuis déjà quelques mois. Une nouvelle perte en termes d’emplois et de richesse pour Noyon déjà durement frappée par le départ du RMT et la fermeture d’un certain nombre d’entreprises.

La ville de Noyon a perdu 1.850 emplois depuis mars 2008 !

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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 12:39

J’ai déposé à l’Assemblée nationale, il y a quelques semaines, avec trois autres députés, une proposition de loi tendant à encadrer les licenciements pour raison économique dans les filiales des groupes industriels.

Réélu à L’Assemblée, je me battrai pour faire adopter ce texte.

On ne compte plus, en effet, les annonces de réductions d’activités et de fermetures de sites industriels qui conduisent à des centaines de licenciements. On se souvient des drames de Continental à Clairoix, mais aussi de Rigida à Noyon...

Les directions des groupes justifient souvent ces fermetures de sites par des motifs « économiques ». En réalité, il s’agit de délocaliser la production dans des pays où les coûts de main d’œuvre sont moins chers.

Il n’est pas acceptable que ces fermetures soient annoncées, alors que le groupe affiche une santé financière insolente.

La Cour de Cassation, plusieurs fois saisie, a défini dans un arrêt du 18 janvier 2011, une nouvelle doctrine en matière de licenciement économique : il ne peut pas y avoir de licenciements dans une filiale d’un groupe sans que ce dernier ne justifie, au niveau même du groupe, les difficultés économiques ou financières qu’il invoque localement.

Je propose d’introduire cette nouvelle jurisprudence dans la loi, en modifiant le Code du travail qui affirmera désormais : « Est dépourvu de cause réelle et sérieuse le licenciement justifié par la décision de transférer à l’étranger l’activité d’un établissement ou d’une entreprise, dès lors que cette décision a pour unique objet, sans considération de la nécessité de sauvegarder la compétitivité de l’entreprise ou du groupe, l’amélioration de sa rentabilité. Il en va ainsi lorsque la décision est justifiée par la recherche d’incitations financières et fiscales attractives ».

En clair : les drames de Continental et de Rigida ne pourront plus jamais se reproduire !

Je vais tout mettre en œuvre pour que cette proposition de loi soit adoptée par la prochaine Assemblée nationale.

Certains disent : mais pourquoi ne l'a-t-il pas fait avant, avant l'annonce de la fermeture. Ma réponse est simple. J'étais alors comme les ouvriers de chez Conti. Jamais, je n'aurais pensé possible que cette usine, présente sur notre territoire depuis 1920, puisse fermer ainsi, du jour au lendemain, et alors que les ouvriers venaient d'accepter de remettre en cause leurs 35 heures, sans hausse de salaire. Désolé, j'ai mes défauts et mes qualités, mais je ne suis pas devin... 

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 22:13

GONNOT-FILLON

 Je viens de recevoir de François Fillon, ancien Premier Ministre, le message personnel suivant :

« Cher François-Michel, grâce à ta fermeté au service de nos valeurs, grâce à ta pugnacité au sein de la Commission des Affaires économiques, tu as contribué à l’adoption de mesures essentielles pour que la France soit un pays fort, juste et respecté dans le monde.

« Je salue plus particulièrement ton implication sur les sujets liés à l’énergie et aux transports : ta connaissance des dossiers et ta liberté de parole furent déterminants pour porter un message de vérité et d’expertise dans ces domaines.

« François-Michel, nous avons besoin de toi dans la prochaine législature afin que tu continues à porter également les dossiers de nos concitoyens de l’Oise.

« Je t’apporte tout mon soutien dans ta campagne. Amitiés ».

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 06:42

 

FM ET CC

Avec ma suppléante, Caroline Coubronne, je tiendrai, pour la campagne du premier tour, six grandes réunions publiques. Elles auront lieu à :

RESSONS-SUR-MATZ, le mardi 29 mai, à 20 h, au Centre de Culture.

LE PLESSIS-BRION, le mercredi 30 mai, à 20 h, à la salle multifonctions.

GUISCARD, le jeudi 31 mai, à 20 h, à la salle multifonctions.

LASSIGNY, le vendredi 1er juin, à 20 h, à la salle des fêtes.

NOYON, le mercredi 6 juin, à 20 h, au centre culturel Yves Guyon.

COMPIEGNE, le jeudi 7 juin, à 20 h 30, aux salles Saint-Nicolas.

Les sénateurs de l’Oise, Philippe Marini et Caroline Cayeux, le Ministre Edouard Courtial, le Président de VNF, Alain Gest, et le conseiller général Eric de Valroger participeront à l’une ou l’autre de ces réunions.

Ainsi, Caroline Cayeux et Philippe Marini animeront notre première réunion, mardi à Ressons-sur-Matz.

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 08:01

J’ai déposé hier à l’Assemblée nationale une question écrite, à destination de la nouvelle Ministre de la justice, sur le devenir de la Maison d’arrêt de Compiègne. En voici le texte intégral :

« M. François-Michel Gonnot interroge Mme la Garde des sceaux, Ministre de la justice, sur la décision prise le 27 juillet 2010 de fermer la Maison d'arrêt de Compiègne, dans l'Oise, pour regrouper toutes les capacités pénitentiaires du département dans un seul établissement à construire à Beauvais. Cette décision est fortement contestée par les personnels de la Maison d'arrêt de Compiègne, mais aussi par les élus locaux et par les personnels de justice du Tribunal de Grande instance de Compiègne qui estiment qu'une fermeture serait à la fois un gâchis financier mais aussi une décision qui affaiblirait le TGI de Compiègne. Ils affirment également qu'elle ne répond pas à l'intérêt des justiciables de l'ouest du département. Apprenant que les fermetures des prisons de Dunkerque et de Fontenay-le-Comte viennent d'être annulées, il interroge le nouveau Ministre sur le devenir de la Maison d'Arrêt de Compiègne et demande à ce que la décision prise en juillet 2010 soit rapidement reconsidérée ». 

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 08:05

Avec 34 autres députés, j’ai déposé à l’Assemblée nationale, le 15 février 2011, une proposition de loi destinée à sauver nos communes rurales et à mettre en place un Plan Marshall pour la ruralité.

Je m’engage à la faire adopter par la prochaine Assemblée nationale. Elle représente un plan global de réponses aux attentes des populations rurales, comme, en 1947, le Plan Marshall avait été une réponse générale aux besoins de la France d’après-guerre.

Ce plan sur dix ans comporte 200 mesures innovantes adaptées à la ruralité. Parmi les principales, on peut noter :

La création d’un Fonds du transport de proximité. Actuellement, seules les collectivités locales financent le transport à la demande. Nous proposons que l’État participe aussi et subventionne les collectivités à hauteur de 30 %.

La mobilité des jeunes est indispensable, d’abord pour la recherche d’un travail. Nous demandons la création d’un « pass permis de conduire », pour les moins de 26 ans avec un cofinancement de l’État et des communes pour tout jeune qui décide de donner de son temps pour un travail d’intérêt général.

Nous sommes inquiets sur la présence des services publics en milieu rural. Les administrations ne devront plus être éloignées des Français, comme c’est le cas déjà pour La Poste. Tous les chefs-lieux de canton devront avoir un relais de service public.

Des mesures devront être prises pour que chacun puisse avoir accès à un médecin généraliste dans un délai maximum de 30 mn, et à un service d’urgence en 20 mn.

Nous voulons créer une aide pour les structures d’accueil de la petite enfance qui mettent en place des dispositifs innovants et adaptés au monde rural : des micro-crèches, des haltes garderies itinérantes, des regroupements d’assistantes maternelles ou encore la prise en compte de la scolarisation des enfants de moins de 3 ans dans la création ou la suppression de postes d’enseignant dans le primaire.

Nous voulons aussi que soit rapidement résolue la fracture numérique. Il faut 30 milliards d’euros pour couvrir l’ensemble du territoire en très haut débit. Un effort national doit être fait sur dix ans. Il faut donc trouver trois milliards d’euros par an. Pour y parvenir, un Fonds sera alimenté par l’Etat et les opérateurs.

Notre proposition de loi veut aussi résoudre le problème de l’insécurité en zone rurale, en créant une contribution automatique de l’État au financement et à l’entretien des polices municipales et intercommunales.

Les commerces de proximité doivent être maintenus. Notre proposition de loi instaure une participation de l’Etat de 30 % pour que les marchands ambulants mettent aux normes leur camion réfrigéré et pour que soit augmentée l’aide versée du FISAC lorsqu’il n’y a plus qu’un seul commerce dans une commune rurale.

Il faut mettre en place des mesures très incitatives pour les entreprises. Nous prévoyons une exonération totale des charges patronales pendant 5 ans pour les entreprises qui s’installent en milieu rural.

Nous voulons promouvoir le télétravail ou le travail à distance en zone rurale. Il convient de prendre des mesures incitatives pour les entreprises qui investissent pour le développement du télétravail en zone rurale.

Il faut également étendre aux transmissions d’entreprises artisanales le dispositif d’exonération fiscale prévu pour la création d’entreprise.

Pour les commandes publiques, le choix à égalité des candidats pourra se faire au profit d’une entreprise locale pour des raisons économiques et environnementales.

Nous proposons aussi la création d’un « contrat de bénévole associatif » pour les associations présentes en zone rurale.

La culture ne doit pas être réservée aux villes. Nous voulons créer un Fonds dédié à l’aide à la création théâtrale, cinématographie et aux arts vivants en zone rurale.

Nous demandons que soit rééquilibré les dotations globales de fonctionnement entre zones rurales et zones urbaines. Il n’est pas tolérable que les communes urbaines aient une dotation par habitant plus élevée que les zones rurales. Une majoration de 20 % pour les communes en zone rurale sera instituée.

Nous demandons que soit instaurée une prime à la cuve pour les ménages les plus modestes qui se chauffent au fioul en zone rurale. Cette prime sera de 150 euros par an.

Les terres agricoles font l’objet d’une surconsommation inquiétante. Au rythme actuel, c’est l’équivalent de la superficie d’un département qui, tous les dix ans, disparait. Un Observatoire devra apporter des solutions pour mieux organiser la consommation de terres agricoles et il suivra tout particulièrement les travaux des établissements publics fonciers ainsi que des SAFER.

La présente proposition de loi représente une réforme d’ampleur. Elle nous parait prioritaire aujourd’hui. Nous l’imposerons dans la nouvelle Assemblée Nationale.

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 11:59

Après avoir beaucoup consulté et réfléchi ces dernières semaines, j’ai décidé de prendre position pour que le futur Port fluvial du Noyonnais, sur le tracé du canal à grand gabarit Seine-Nord, soit situé sur les communes de Sermaize et de Lagny. Six raisons me poussent à faire ce choix :

-        Les deux implantations possibles (Beaurains-Porquéricourt ou Sermaize-Lagny) présentent, l’une comme l’autre, des avantages et des inconvénients. Il n’y a pas de localisation idéale.

-        Je suis persuadé que les deux groupes Vinci et Bouygues ne choisiront pas, parce que les deux sites sont possibles pour l’installation du Port. Ils laisseront VNF faire son choix.

-        Au moment, où la gauche est divisée sur la construction de Seine-Nord, il est vital que l’ensemble des élus du territoire défendent désormais une solution unique. Il ne faut donner aucun argument à ceux qui veulent tuer le canal.

-        Nous avons déjà perdu quatre ans. Il faut maintenant arrêter de nous diviser sur le site d’implantation du Port, et travailler la main dans la main, en essayant de rattraper le temps perdu.

-        Le choix de Sermaize et Lagny est le meilleur pour l’emploi. L’emplacement offre une petite superficie pour le port, mais une surface maximale pour la zone d’activités qui sera installée à côté.

-        Deux communautés de communes, le Pays noyonnais et le Pays des Sources, pourront bénéficier des retombées économiques et financières du Port, s’il est à Sermaize et à Lagny.

Je vais tout mettre en œuvre pour que la gauche, divisée sur ce point, ne renonce pas à la construction du Canal Seine-Nord.

Je vais faire en sorte que le Port du Noyonnais soit un succès et nous amène les emplois et les entreprises dont nous avons tant besoin.

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 17:51

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François Hollande a promis à ses électeurs toute une série de réformes et de mesures. Pendant cinq ans, dans le contexte économique et financier que l’on connait, il devra s’efforcer de les réaliser.

Déjà, France-Soir titrait le jeudi 10 mai : « Prix de l’essence : Première promesse non tenue par Hollande ».  Combien d’autres promesses seront abandonnées d’ici un, deux, trois ans ?

Un site internet vient d’ouvrir qui se donne pour mission de vérifier l’avancement des mesures promises par le candidat socialiste. Son nom : Avec Lui Président. Son adresse : http://www.luipresident.fr.

Mis à jour en temps réel, ce site d’information, créé et géré par trois étudiants de l’Ecole supérieure de journalisme de Lille, est pensé comme un moyen pour les citoyens de surveiller le travail du président.

Les soixante propositions de son programme, les promesses faites au cours de la campagne ou qui seront faites au cours du mandat, les engagements pris lors du débat télévisé du second tour : tout fera l’objet d’un verdict, accompagné d’explications. A mettre dans vos favoris. On peut aussi s’abonner à une newsletter.  

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