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F.M.G

 
 
 François-Michel Gonnot 
 Avocat
 Député honoraire
 
 

mail : gonnot2007@yahoo.fr 

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 14:40

Mercredi, un peu après 15 heures, j’interrogerai à l’Assemblée nationale, dans le cadre des questions au gouvernement, le ministre des transports, Thierry Mariani, sur le devenir du canal à grand gabarit Seine-nord Europe.

Le dossier, on le sait, est en panne depuis près de dix-huit mois parce que quelques départements de la région parisienne tardent à donner leur accord sur un financement. Il manque actuellement 120 millions d’euros sur une facture de Seine-nord qui avoisine les 4,7 milliards d’euros. Faute de ces 2,5% de la facture, le gouvernement ne peut pas légalement lancer le dialogue compétitif avec les deux groupes candidats à la construction.

Le Président de la République a décidé que cela ne pouvait plus durer. On dit que le Port autonome de Paris pourrait abonder sa participation, ou que le gouvernement pourrait accroitre la sienne.

Toujours est-il qu’une solution est proche. Nous saurons laquelle mercredi, dans la réponse que fera M. Mariani à ma question, en direct sur France 3.

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 10:28

Pierre-Emile Dubois, ancien maire de Noyon, vient d’envoyer une lettre au vitriol à l’actuel maire socialiste de la ville. Il m’en a adressé une copie que je publie intégralement sur ce blog :

« Indignez-vous ! C’est par le titre emprunté au récent livre du philosophe Stéphane Hessel que je vous adresse cette lettre qui, je le regrette, ne vous fera pas plaisir.

« Indigné, oui, je le suis en apprenant votre décision d’utiliser sur le courrier de la mairie un logo qui ne sera plus le blason officiel de Noyon.

« Un des plus anciens, ce blason résume dans sa simplicité héraldique l’histoire de notre ville. Libertés communales, couronne de l’Evêque comte et pair de France, les croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945, la Légion d’Honneur attribuée quand la Chambre des députés a proclamé que « Noyon avait bien mérité de la Patrie ».

« Aucun logo, si artistique soit-il, ne supplantera jamais celui qui a accompagné notre cité dans ses heures de gloire ou dans ses pires détresses.

« Ne renions pas l’Histoire sur le prétexte de modernité ou pour faire « sensation » auprès d’investisseurs hypothétiques. Elle est le ciment de la cité, elle est source d’inspirations, de courage, de persévérance pour l’avenir.

« Faudrait-il donc rejeter un riche passé même s’il peut paraître « ringard » ? Par exemple, remplacer les vitraux de la salle du Conseil municipal ou bûcher le blason qui orne le fronton de l’Hôtel de ville ?

« Notre pays traverse une crise dont on ne perçoit pas l’issue. Les collectivités luttent contre un chômage qui mine notre société. Ne nous égarons pas dans des innovations coûteuses pour donner le change aux difficultés.

« Puisque vous en avez exprimé le souhait, battez-vous, Monsieur le Maire, pour obtenir que les liaisons routières indispensables se réalisent rapidement. Battez-vous sur tout et ce que peut nous apporter le canal à grand gabarit Seine-nord. Le reste viendra de surcroît.

« En espérant que mon indignation ne restera pas vaine, veuillez accepter, Monsieur le Maire, mes sincères salutations ».

Signé : Pierre-Emile Dubois

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 09:38

M. Jean-Michel Cornet , directeur de l’Entente interdépartementale de lutte contre les inondations, m’adresse la lettre suivante que je publie bien volontiers :

« Je lis à l'instant votre blog qui propose des pistes pour la lutte contre les inondations suite à la crue récente. Je vous informe que la crue partie de l'Oise amont était similaire en débit à celle de décembre 1993 (30 ans de période de retour) mais d'un volume beaucoup plus important (environ 50 ans de période de retour) du fait d'une fonte très rapide d'un manteau neigeux lui-même exceptionnellement épais.

« L'ouvrage de Proisy, réalisé par l'Entente Oise Aisne en amont de Guise, a pu écrêter cette crue (4 millions de mètres cube) et la restituer à une période de retour d'environ 10 ans. Les gains en cote sont de 55 cm à Origny-sainte-Benoîte, 40 cm à Chauny et 30 cm à Sempigny).

« Aussi, si l'on peut regretter les dommages sur les communes que vous citez, sachez qu'en l'absence de régulation les conséquences auraient été plus dramatiques, puisque les niveaux auraient été similaires à ceux de décembre 1993. Nous estimons l'économie de dommages à la société, du fait de cette régulation, à 70 millions d'euros », conclut M. Cornet.

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 08:34

On arrive à la dernière ligne droite avant la signature du contrat de redynamisation du site défense du RMT de Noyon.

Le comité de site, que préside le Préfet, se tiendra le jeudi 10 février et actera des derniers choix d'aménagements du quartier Berniquet. Le dossier partira ensuite à Paris pour son adoption définitif au niveau interministériel.

Quinze jours plus tôt, le jeudi 27 janvier à 14 heures, comme je l'avais demandé au directeur de cabinet du Ministre de l'agriculture et de l'aménagement du territoire, celui-ci recevra, en ma présence, une délégation d'élus du noyonnais conduite par le maire de Noyon.

Une réponse officielle sera alors donnée au devenir des bois du RMT, convoités par la Communauté de communes. L'Etat précisera également les derniers dispositifs qui seront mis en place pour encourager localement la création d'emplois.

Ce mercredi après midi, Pascal Viné, directeur général de l'ONF, rencontrera à la sous préfecture quelques élus du noyonnais. Juste avant, il rendra visite aux élus de Compiègne pour évoquer l'installation du siège social de l'Office. Quant à moi, je déjeunerai avec Hervé Gaymard et Pascal Viné le 16 février, à Paris, pour reboucler les dossiers des bois du RMT et du déménagement de l'ONF.

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 09:11

Les débordements de l’Oise pourraient avoir des conséquences moins dramatiques si un certain nombre de conditions étaient remplies. Tout le monde en convient. Reste à les mettre en place, et ça, c’est une autre affaire…

Il faut d’abord démarrer le chantier de Seine-nord. Je vais prendre cette semaine un certain nombre d’initiatives pour que puisse enfin commencer le dialogue participatif entre VNF et les deux groupes candidats à la construction du canal. Seine-nord est la solution aux inondations dans l’Oise canalisée, c’est-à-dire en aval de Thourotte. Les études disent qu’en cas de crue, ce sont 70 cm d’eau en moins au Plessis-Brion, et 40 cm à Longueil. Il y a donc urgence à lancer ce chantier.

Il faut aussi que les deux communautés de communes des Deux Vallées et du Pays noyonnais se dotent d’une compétence « inondations »,  ce qu’elles n’ont toujours pas. Le communiste Carvalho le refuse depuis 20 ans. Il a fait des travaux chez lui, à Thourotte, mais laisse les autres communes se débrouiller seules. Il est même allé jusqu’à refuser, par exemple, au conseil général de financer des travaux de busage sur la RD 66 au Plessis-Brion. De ce fait, à chaque inondation, la fermeture de cet axe routier important est inéluctable.

Sur le noyonnais, Pierre Vaurs avait au moins accepté de coordonner les études pour le compte des communes sinistrées du canton de Noyon (confortement de la digue de Varesnes, et construction d’une digue à Pontoise-les-Noyon). De multiples réunions avaient eu lieu et des dossiers de demande de subvention avaient même été montés. Depuis que le socialiste Deguise est président de la communauté de communes, tout cela dort dans les tiroirs.

Il faut des moyens financiers nouveaux à l’Entente interdépartementale qui ne fait plus grand chose dans l’Oise, alors que nous avons besoin d’un vaste programme de travaux d’entretiens sur l’Oise non navigable.

Il faut également régler le problème de la confluence de la Verse et de l’Oise à Pont-L’Evêque qui ne fonctionne pas en cas de crue. Quand la Verse déborde, son débit est trop important pour s’écouler dans l’Oise (en passant sous le canal). Quand l’Oise déborde, la Verse ne peut plus se déverser dans l’Oise dans de bonnes conditions. Dans les deux cas, Pont-L’Evêque est inondée, quand ce n’est pas Noyon. Absurde, et cela dure depuis un demi-siècle.

Enfin, il va falloir doter le Syndicat de la Verse de vrais moyens financiers. Les études, suite aux crues de 2007, seront enfin achevées dans quelques semaines. On passera alors à la phase travaux. Problème : le Syndicat n’a pas un sou. Il est grand’ temps de s’en préoccuper.

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 17:39

INONDATIONS.JPG

Mardi et mercredi, depuis l’Assemblée nationale, je suis resté en contact téléphonique permanent avec un certain nombre de maires, d’élus et de fonctionnaires des communes inondées, sur les trois cantons de Noyon, Ribécourt et Compiègne-nord.

Toute la journée de ce jeudi, je suis allé sur le terrain. Ici ou là, j’ai retrouvé dans les communes, les mêmes images que lors des précédentes inondations que j’ai connues sur la circonscription depuis 1993. J’ai vu les mêmes dégâts, j’ai rencontré les mêmes acteurs, élus, pompiers, riverains, j’ai entendu les mêmes questions sur ces crues que les populations n’acceptent plus.

Bien sûr, la crue 2011, même si elle est venue plus vite que les précédentes, n’a pas eu la même ampleur. On comptera finalement, d’Appilly à Compiègne, quelques dizaines de maisons inondées, là où l’on en avait eu quelques centaines il y a dix ans, et quelques milliers en 1993. Bien sûr, quelques dizaines, c’est encore beaucoup trop.

La crise finie, il faudra analyser, à nouveau, ce qui est arrivé. Dix-huit ans après la crue décennale de 1993, force est de constater que quelques communes ont compris et tiré les leçons du passé. D’autres n’ont rien fait et en paient le prix encore aujourd’hui. J’y reviendrai dans les prochains jours…

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 12:35

Valérie Pécresse, Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, m'a téléphoné ce mardi matin pour me faire savoir qu'elle venait d'autoriser l'ouverture, à la rentrée de septembre prochain, d'une classe préparatoire aux grandes écoles au lycée Calvin de Noyon.

Cette décision prolonge la création par l'Etat d'un internat d'excellence au quartier Berniquet.

Une fois de plus, qui a dit que le gouvernement ne faisait rien pour Noyon?

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 08:00

NOMEcouv

J’organise, le mardi 18 janvier prochain, à la Maison de la chimie à Paris, le 8ème colloque du Club Energie et Développement, sur le thème : « Loi NOME an 1 ». Le colloque sera articulé autour de trois tables rondes.

Le matin, la parole sera donnée à l’ensemble des fournisseurs d’électricité, EDF, GDF Suez, les nouveaux entrants, le régulateur, les consommateurs, afin qu’ils expliquent leur stratégie et leur positionnement dans ce nouveau contexte de la loi NOME qui va permettre aux concurrents d’EDF d’accéder, dès cette année, à l’électricité d’origine nucléaire.

L’après-midi, une deuxième table ronde traitera de l’ouverture à la concurrence des concessions des barrages hydrauliques. Qui va candidater, quels nouveaux acteurs européens, quel calendrier, quels enjeux ? La parole sera aussi donnée aux élus de la montagne afin qu’ils expriment leur point de vue.

L’investissement sur le réseau électrique et gazier fera l’objet d’une troisième table ronde et abordera, en particulier, le développement des « smart grids » (les compteurs intelligents), et l’accueil des énergies renouvelables (éolien, et photovoltaïque) sur le réseau.

Le colloque est placé sous le haut patronage de Günther Oettinger, Commissaire européen à l’énergie, de François Fillon, Premier ministre, de Bernard Accoyer, Président de l’Assemblée nationale, de Nathalie Koziusco-Morizet, Ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement.

Eric Besson, Ministre chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique, clôturera les travaux de la matinée.

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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 12:54

PHOTO-VOEUX.jpg

200 militants, sympathisants et élus de la circonscription ont assisté à la présentation de mes vœux vendredi à Compiègne. J’étais notamment entouré de nos quatre candidats aux cantonales : Sandrine Dauchelle (Lassigny), Alexandre Cavé (Guiscard), Claude Servais (Ribécourt) et Yves Paternotte (Noyon).

Ces élections cantonales seront bien entendu l’un des points forts de cette année très politique. « Vu la situation financière du département, l’endettement, les gaspillages en tous genres, les coups de sabre dans les grandes politiques qui ne sont plus financées (routes, aides aux communes, social…), un changement de majorité politique devient urgent et essentiel », ai-je souligné.

A propos des élections sénatoriales du mois de septembre, j’ai souhaité que « la majorité soit capable de présenter une liste d’union. C’est la condition indispensable pour obtenir l’élection de trois sénateurs sur les quatre postes qui seront en compétition. Notre division serait un cadeau à la gauche et un sénateur de plus pour le PS », ai-je précisé.

J’ai aussi évoqué les trois grands chantiers qui verront le jour, en cette année 2011 sur la circonscription : le 3ème pont de Compiègne qui « améliorera encore l’équilibre entre la rive droite et la rive gauche de l’Oise » ; la rocade de Choisy-au-bac qui est « un modèle de ce que l’Etat peut faire quand il le veut » ; et la reconversion du Quartier Berniquet à Noyon sur laquelle « on a perdu beaucoup trop de temps pour des raisons politiciennes, alors que la crise frappait durement les noyonnais ».

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 09:44

Je ne sais pas qui est l’élu en charge des routes au Conseil général de l’Oise, mais celui-là est vraiment un incapable. Il mérite une médaille.

A force de sabrer depuis des années dans tous les budgets routiers (entretien, modernisation, matériels, personnels), dès que les premières grosses neiges sont arrivées, il y a un mois, la politique du Conseil général, malgré le bon boulot de ses agents, a plutôt consisté à attendre la fonte et le dégel.

Comme cela a duré, l’élu en charge des routes s’est résolu, le week-end avant la Noël, à enfin passer à l’action en appelant les agriculteurs au secours (par sms) pour qu’ils veuillent bien suppléer le Conseil général et dégager certains villages coupés du monde.

Comme cela ne suffisait toujours pas pour revenir à la normale, le même élu a dû interdire les transports scolaires lundi et mardi derniers. Les jeunes enfants de l’Oise ont donc manqué l’école, et nous avons dû être les seuls en France à ne pas être en mesure de faire circuler des véhicules sur la plupart de nos petites routes départementales, en ce début d’année.

Il parait que la solution a été trouvée pour les prochaines neiges : on va recruter des chauffeurs ! J’espère que l’on va penser aussi à acheter les camions, les lames et le sel qui vont avec. Il faudra aussi refaire, d’ici là, une bonne partie du réseau routier, le dégel ayant partout défoncé les voieries.

Personne ne sait, bien sûr, où l’élu en charge des routes compte trouver l’argent pour faire tout cela… A moins que son collègue en charge de la distribution des ordinateurs gratuits aux collégiens ou celui en charge de la communication n’arrêtent de gaspiller nos impôts et sortent le budget des routes de la disette et du ridicule…

Beau thème de campagne pour nos candidats aux cantonales du mois de mars…

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